Canicule, sécheresse, manque de pluie, restrictions d’usage de l’eau… tout cela nous a amenées à rencontrer des agriculteurs et des agricultrices confronté·es à ces problèmes. Aujourd’hui, nous rencontrons Maurice Picco à Los Masos.
Maraîcher, éleveur de poules pondeuses et arboriculteur, Maurice est installé en agriculture biologique dans le Conflent depuis 45 ans. Dépendant pour son irrigation du syndicat mixte du Canal de Bohère, il confie ses grandes difficultés d’arrosage à cause d’une fermeture du canal cet hiver plus longue que d’ordinaire, qui s’ajoute à d’autres fermetures inopinées. Il pointe du doigt une gestion du canal mal pensée. S’exprimant sur l’épisode actuel de sécheresse en tant qu’ « accident climatique », il témoigne des efforts possibles pour réduire la consommation d’eau en maraîchage et en arboriculture, mais qui sont impossibles en élevage, plus grand consommateur d’eau.
Enregistrement : C.F. et C.D. février 2023. Montage : C.F., C.D., T.G. et E.N., février-mars 2023. Un reportage fait en partenariat avec l’Atelier d’écologie politique du Conflent.
XavM
16 mars 2023 — 17:06
Le critère de la surface en rapport avec la facture est à la fois inéquitable, sans limite sauf si le débit maximum est accessible à tous et s’apparente à une taxe annuelle puisqu’il n’est pas fonction de la durée d’accès (1 mois de moins en 2022 et pour l’instant 2 mois de mois de moins minimum pour 2023 si on se réfère à l’arrêté préfectoral du 23/2).
Changer ce critère tout en donnant accès à des moyens équitables, comme le dit Maurice et réfléchir avec les professionnels qui bossent sur le terrain… ça changerait déjà un peu le paysage !.