“Pour moi, tout est possible, on peut tout faire. Et c'est pas parce qu'on est une femme qu'on ne peut pas le faire.”
Nicole est une bâtisseuse. Allons faire un tour dans la maison qu’elle a transformée toute seule. Nicole a toujours senti qu’elle avait « ça » en elle.
“Je pense qu'on se pose trop de questions. Je ne me suis pas posé de questions pour faire ça. Tout le monde peut le faire.”
Ancestrale et écologique, la construction en pierre sèche est emblématique de notre territoire. Mélanie est allée rencontrer Ève, muraillère à Prades, pour mieux connaître le métier et battre les clichés en brèche.
“J'aimerais bien savoir pourquoi les femmes ont beaucoup plus de trucs à assumer que les hommes.”
Au lendemain de la Journée internationale des droits des femmes, le 9 mars sur le marché de Prades, Mariana est allée tendre son micro à des femmes, des hommes et des enfants pour parler féminisme.
Des habitantes du Conflent ont rencontré des bâtisseuses d’aujourd’hui : des femmes, de différentes générations, liées aux métiers du bâtiment ou à la pratique de la construction. Faisons connaissance avec Ève, muraillère, Vinciane, menuisière-ébéniste, Sabine, architecte, Claire, plombière-chauffagiste, Nicole, autoconstructrice et Marie-Agnès, Amapola, Laure et Zoé, bâtisseuses d’une société nouvelle.
“Le matrimoine peut aussi donner la vie au patrimoine. Je le pense. Et sans le matrimoine, peut-être qu'il n'y aurait pas de patrimoine.”
Rose-Marie Soria est une figure de Villefranche-de-Conflent. Ancienne mairesse et actuelle première adjointe, elle a œuvré pendant plus de 35 ans pour le patrimoine et l’environnement de son village. Elle nous raconte combien elle y est attachée.
“Ma deuxième mamie m'a appris à croire en moi.”
Pour vous, c’est quoi le matrimoine ? Y a-t-il des femmes dans votre entourage qui vous ont transmis quelque chose d’important ? Écoutons les réponses de Jeanne, Camille et Niels.
“J'ai toujours gagné collectivement.”
Issue de la « génération 68 », passée par le maoïsme qui prônait l’établissement en usine, Anne nous raconte ce que les générations précédentes lui ont transmis et comment elle s’est construite « avec » mais aussi « contre » et surtout par elle-même.
Nous vous donnons rendez-vous pour un nouvel événement autour des savoirs et des savoir-faire transmis par les femmes. Cette année, les Journées du matrimoine s’étoffent et s’élargissent à quatre communes du Conflent – Villefranche, Marcevol, Prades et Fillols – du 16 au 22 septembre 2024.
“On a le droit de faire ce qu'on veut dans notre existence, contrairement à ce qu'on croit et à ce qu'on dit.”
En enquêtant sur le matrimoine, nous rencontrons Caroline, issue d’une famille d’artistes-femmes et elle-même artiste. Parmi ce qui lui a été transmis : l’indépendance économique avant tout.
“J'ai passé ma vie à me demander ce qu'est le patrimoine...”
Issue d’une génération où les femmes étaient encore rares dans la profession d’architecte, Sabine Foillard se spécialise dans le patrimoine bâti et s’installe au hameau de Marcevol où elle œuvre à la restauration du prieuré.
“Tant que vous n'avez pas raté, vous ne savez pas le faire.”
Beaucoup de gourmets se souviennent encore de l’Hostal de Nogarols et surtout de la cuisine de sa cheffe, Christine Riera. Au micro d’Aigline, Christine raconte son parcours de vie.
“C’est essentiellement de la transmission, pour donner envie aux gens de faire autrement qu'en achetant.”
La Colline des Rêves, c’est le jardin de Natacha Matthews à Los Masos, où elle fait pousser toutes sortes de plantes pour toutes sortes d’usages. Mais c’est aussi le nom de son activité d’éducatrice aux plantes, qu’elle a créée pour des adultes et des enfants qui n’ont pas la chance d’avoir un jardin. Reportage in situ.