“J'ai 41 ans et je porte en moi la responsabilité de troubles bipolaires.”
C’est au calme du hameau de Flassa que nous faisons connaissance avec Ismaël, sa bipolarité et son sens de l’humour.
“J'inspire, je m'occupe de moi ; j'expire, je suis dans la relation à l'autre.”
C’était il y a déjà plus d’un mois, dans la deuxième manifestation du collectif Bas les masques 66. Aurélie promène son micro avec ces questions : De quel monde veux-tu ? Et comment penses-tu agir dans ce sens ? Quelques pistes à écouter ici.
“C'est la mesure de trop !”
Mobilisée contre le port du masque obligatoire pour les enfants, une foule joyeuse mais inquiète s’est rassemblée à Prades.
“J'ai beaucoup de personnes qui pleurent, qui en ont marre...”
Au téléphone avec Cathy, assistante de vie dans le Conflent. Cathy s’estime bien protégée et dans de bonnes conditions de travail, mais du côté des personnes qu’elle visite, le moral n’est pas au beau fixe.
“Pour lutter contre les virus, c'est quand même mieux d'être au grand air que d'être confiné dans les supermarchés !”
Geneviève, agricultrice, est confinée dehors ! Comme tous les printemps, la période est pour elle à l’hyperactivité. Pourtant il a aussi fallu prendre du temps pour relancer les marchés de Prades, fortement limités par la crise du covid 19. À écouter : des détails sur ce point et maintes réflexions sur d’autres questions de « bon sens » que soulèvent le confinement. Et OYEZ OYEZ samedi et mardi, il y a marché !
“J'espère que les gens vont comprendre un petit peu ce que c'est que la solidarité.”
Valentine est infirmière à la retraite et habite Vinça. Pour cette bénévole hyper-active, la solidarité doit primer avant tout le reste. Au moment où nous l’appelons, elle s’apprête à une action surprise devant la maison de retraite !
“Je vis à des heures décalées. Je ne sais plus quel jour on est.”
Alexis, lycéen originaire de Prades, confie ses difficultés à s’organiser, à se concentrer et à trouver du sens à toutes ces journées qui se ressemblent.
Allô Djilali, comment ça va avec le confinement ?
À bientôt 70 ans, Djilali a été relogé il y a plusieurs mois dans un immeuble insalubre de Prades. Au cours de la conversation, il nous parle du bouddhisme et comment cela l’aide un peu à supporter la situation aggravée par le confinement.