“Pailler, pailler, pailler, planter des arbres, recréer des haies... : un retour à des bonnes pratiques.”
Paillage, goutte-à-goutte, voiles d’ombrage, plantation d’arbres et de haies… Charly et Tanguy, tous deux maraîchers dans la vallée du Cady, partagent leur expérience face au réchauffement climatique et à la faible ressource en eau.
“Il ne peut y avoir de solution que basée sur la biodiversité. C'est-à-dire faire avec le fleuve et pas contre le fleuve.”
Comment va notre fleuve ? L’agronome spécialiste du climat Philippe Assens dresse un bulletin de santé de l’eau dans le Conflent et de notre fleuve, la Tet.
“Regardez la tranquillité. Est-ce que vous entendez les voitures ?”
Une rencontre avec des membres de l’association APHEM, qui s’est mobilisée pour dénoncer les risques du projet de déviation de la nationale 116.
Plongez dans un documentaire-fiction imaginé, conçu et fabriqué à 100% par une petite équipe filloloise hyper engagée.
“Ça a été comme un cataclysme. On ne vivait, après, que parmi les pierres, les cailloux, de tout ce qui a été détruit et qui n'a pas été relevé. Donc nous vivions au milieu d'un chaos.”
À 3 ans, perchée sur une chaise devant la fenêtre de la maison de sa grand-mère à Vernet-les-Bains, Raymonde regardait et écoutait l’aiguat.
Elle raconte la grande inondation d’octobre 1940 à Gérard, et les répercussions tenaces de ce cataclysme qui a été suivi de la Retirada et de la seconde guerre mondiale. Un drame qui s’est rejoué cet automne, dans les vallées du pièmont alpin, à la frontière avec l’Italie.
“On disait que la piscine qui était à l'intérieur était une piscine romaine.”
Raymonde en parlait déjà dans l’épisode 1, comme d’un élément vernetois historique essentiel : les thermes, bien sûr.
Vous pensiez qu’ils avaient été détruits par l’aiguat de 1940… écoutez ce qu’il en est vraiment !
“brrrrmmmmm et flocflocflocfloc”
… et crevant la chaleur, tout en nuances de gris parfois flashé d’un éclair, youpi, c’est l’orage qui pleut.
à écouter bien au chaud, comme on plonge un glaçon dans l’eau tiède !
“Le vrai terme, c'est cyanobactérie.”
C’est un son plein d’eau de pluie, d’eau de cuve que des pompes brassent, d’eau de rivière nommée Rotja.
C’est aussi un son qui contient des odeurs et beaucoup de cœur. Et puis, c’est rare dans le Conflent, c’est d’abord un son d’algue.
“L'eau, elle est toujours bonne ? Non, l'eau elle n'est plus bonne, elle est chlorée.”
L’eau que l’on boit, c’est important. En témoigne ce récit amer du passage à l’eau chlorée au village de Mosset.
“Ça c'était la treille pour les raisins, les gens prenaient le frais, il y avait le petit casot, les tomates, les pommes de terre... Là vous n'en voyez que les restes.”
C’était il y a longtemps, Jeanne était petite mais elle se souvient bien des horts – jardins potagers -, des vaches dans les rues en terre, et surtout des fleurs et des fruits à glaner !
Autour du canal de Bohère, on rencontre des traces de sanglier, des araignées d’eau, des phasmes, des pousses d’asperge sauvage… mais, au fait, à quoi sert un canal ?
“... Alors tu veux que je t'explique ce que c'est, les gourmands ?... Les gourmands de tomates ?”
C’était encore l’été, à Vernet-les-Bains, près de la rivière.
En regardant les tomates murir, on parlait des gourmands, ces petites pousses qu’il faut contrarier pour s’assurer une bonne récolte.