La nourriture est un besoin vital, mais cela peut aussi être un plaisir et quelque chose que l’on aime partager, ou alors un véritable problème quand on n’a pas les moyens de manger sainement à bon prix. Deux équipes de podcasteurices débutant·es ont extrait de ce vaste thème des sujets qui les intéressaient. Deux événements finaux, les « banquets radiophoniques », ont permis de restituer les résultats de leurs travaux, en forme de moment convivial autour d’une émission de radio. Les voici en réécoute, ainsi que le lien vers tous les podcasts réalisés.
Présent dans toutes les cuisines du monde, l’oignon fait la force ! C’est en tout cas l’opinion de Catherine, maraîchère conflentoise, fan de l’oignon de Toulouges, qui s’est lancée dans un hommage vibrant et plein d’humour à ce bulbe étonnant.
Grimpez dans le camion avec Valérie et Yvon, direction la Cerdagne ! Directement du champ à l’assiette, leurs légumes bio cultivés en chantier d’insertion à Prades nourrissent aussi le lien social.
Début 2024, les mobilisations agricoles nationales et européennes ont une résonance particulière au niveau local. Un mouvement spontané de plus de 200 agriculteur·ices se forme dans le Conflent. Charlotte, jeune agricultrice de Finestret qui s’est impliquée dans le mouvement, décide alors de se saisir du micro pour documenter ce qu’il s’y passe.
Le 14 mai 2024 à Prades, la journaliste d’investigation Inès Léraud, spécialiste des questions de santé et d’environnement, a partagé sa manière singulière d’aborder ses terrains d’enquête, mais aussi ses difficultés, les pressions qu’elle a subies, et la nécessité de se tourner aussi vers d’autres formes pour diffuser son travail journalistique. (Ré)écoutez cette rencontre.
“Se serrer les coudes, dialoguer... C'est au niveau ultra-local qu'on pourra agir et préserver les ressources.”
Face à la sécheresse et à la crise de l’eau, des acteurs du monde agricole tentent de se rassembler et de se concerter pour trouver des solutions. Reportage sur une rencontre organisée au mois de mars à Millas par le syndicat agricole la Confédération paysanne.
“Si je pouvais rendre l'eau gratuite pour les agriculteurs, je le ferais.”
Adama Sambou revient sur l’aventure pédagogique de l’Association de sauvegarde du Canal de Bohère, stoppée trop tôt car l’eau est de plus en plus une question politique très sensible.
“Tu es venue dans une crise de flotte maximum ! On ne sait même pas si on aura de l'eau au robinet dans quinze jours...”
Maraîcher, éleveur de poules pondeuses et arboriculteur, Maurice Picco est installé en agriculture biologique dans le Conflent depuis 45 ans. Alors que les restrictions d’eau risquent de s’accentuer, il témoigne de ses difficultés d’arrosage avec le canal de Bohère.
“Pailler, pailler, pailler, planter des arbres, recréer des haies... : un retour à des bonnes pratiques.”
Paillage, goutte-à-goutte, voiles d’ombrage, plantation d’arbres et de haies… Charly et Tanguy, tous deux maraîchers dans la vallée du Cady, partagent leur expérience face au réchauffement climatique et à la faible ressource en eau.
“Ensuite, il va se refroidir, il va craqueler et il va chanter.”
Jérémy André est installé à Fuilla. Dans la chaleur de son fournil, il raconte sa jeune expérience de paysan boulanger.
“Il ne peut y avoir de solution que basée sur la biodiversité. C'est-à-dire faire avec le fleuve et pas contre le fleuve.”
Comment va notre fleuve ? L’agronome spécialiste du climat Philippe Assens dresse un bulletin de santé de l’eau dans le Conflent et de notre fleuve, la Tet.
“Regardez la tranquillité. Est-ce que vous entendez les voitures ?”
Une rencontre avec des membres de l’association APHEM, qui s’est mobilisée pour dénoncer les risques du projet de déviation de la nationale 116.