Samedi 25 janvier, de 10h30 à 12h00, c’est d’économie que nous avons parlé. Sur un territoire où le taux de chômage est important, comment vivre de son activité ? En ouverture, Pauline Pichon a détaillé l’utilité et le fonctionnement du Soudaqui, monnaie complémentaire des PO :
« C’est facile : 1 euro vaut 1 soudaqui. En utilisant le Soudaqui, on soutient les producteurs, les artisans, les commerçants locaux. On peut changer ses euros en soudaqui au centre de Prades, chez l’opticien Krys et à la boutique Goûts et arômes. »
Puis nos autres invité.es ont fait le récit de leurs activités professionnelles dans le Conflent.
– Coaching et hypnotisme : Patrick Leroy, accueilli à la pépinière d’entreprise INICI :
« Si on a quitté Paris, c’est qu’on s’est dit, pourquoi les gens qui vivent ailleurs ne pourraient pas aussi bénéficier de ce qu’on propose ? Il faut désacraliser l’hypnose, c’est un outil. »
– Maîtrise d’œuvre : Aurélie Quilgars, a son bureau au Quadrat :
« De formation je suis designer de l’école Boule, j’ai travaillé pendant dix ans à Paris et à Lisbonne. J’ai choisi un jour de m’orienter vers l’architecture bioclimatique, et j’ai rencontré un architecte local, qui a accepté de me former. »
– Côté commerce, Morgane Vauthier, librairie Libambulle, qui a participé par un message écrit que nous avons lu durant l’émission :
« Ce qui me semble le plus dur ici pour entreprendre et vivre c’est bel et bien le locatif : bail personnel ou professionnel. Niveau professionnel, des tas de locaux vides et aucun accès facilité, aucune entité publique qui se porte caution, ce serait pourtant facilitant. »
– Agriculture et apiculture : Katherin Jahnel et Jérôme Deyries, à retrouver à la Kajette bio (AMAP) et au marché de producteurs du samedi à Prades :
« Ça fait quasiment trois ans qu’on a acheté notre terrain, maintenant, on arrive à se dégager un SMIC pour deux. Pour dix heures de travail par jour en moyenne. Ce qui est difficile en France, c’est le prix des légumes, on a toujours voulu une alimentation à faible coût. »
Écoutez ces expériences, ponctuées de créations sonore issues de la sonothèque de Résonances, et accompagnées de réflexions sur la difficulté que représente l’accès à la terre agricole, au locatif d’habitation et au locatif professionnel dans le Conflent.
Table ronde organisée et animée par Ariane Demonget. Réalisation technique : Étienne Noiseau.
Photos de Mélanie Fistarol.
Comments by Résonances
A. 26 ans, du Sénégal
Exact ! C'est remis en place, désolée : )
Solidarité avec SOS Méditerranée – écoutez la webradio
Bonjour, Merci de votre message. La table ronde est à ...