“Nous sommes interpellés pour nous remettre en question d'avoir détruit la nature.”
À bientôt 70 ans, Djilali a été relogé il y a plusieurs mois dans un immeuble insalubre de Prades. Au cours de la conversation, il nous parle du bouddhisme et comment cela l’aide un peu à supporter la situation aggravée par le confinement.
“J'ai beaucoup de personnes qui pleurent, qui en ont marre...”
Au téléphone avec Cathy, assistante de vie dans le Conflent. Cathy s’estime bien protégée et dans de bonnes conditions de travail, mais du côté des personnes qu’elle visite, le moral n’est pas au beau fixe.
“C'est angoissant quand même pour toute la population, pas uniquement pour les médecins.”
Baba Diagne est médecin généralise à Olette. Il reçoit non seulement à son cabinet, mais consacre l’après-midi aux visites à domicile dans tout le secteur : les Garrotxes, la vallée de la Rotja… il nous a accordé quelques minutes pour nous livrer son expérience du Conflent face au coronavirus.
“Pour lutter contre les virus, c'est quand même mieux d'être au grand air que d'être confiné dans les supermarchés !”
Geneviève, agricultrice, est confinée dehors ! Comme tous les printemps, la période est pour elle à l’hyperactivité. Pourtant il a aussi fallu prendre du temps pour relancer les marchés de Prades, fortement limités par la crise du covid 19. À écouter : des détails sur ce point et maintes réflexions sur d’autres questions de « bon sens » que soulèvent le confinement. Et OYEZ OYEZ samedi et mardi, il y a marché !
“J'espère que les gens vont comprendre un petit peu ce que c'est que la solidarité.”
Valentine est infirmière à la retraite et habite Vinça. Pour cette bénévole hyper-active, la solidarité doit primer avant tout le reste. Au moment où nous l’appelons, elle s’apprête à une action surprise devant la maison de retraite !
“Je vis à des heures décalées. Je ne sais plus quel jour on est.”
Alexis, lycéen originaire de Prades, confie ses difficultés à s’organiser, à se concentrer et à trouver du sens à toutes ces journées qui se ressemblent.
“Ce soir, je suis invitée à voir maman de l'autre côté de la vitre.”
Cela fait un mois que Chantal n’est plus autorisée à rendre visite à sa mère à la maison de retraite. Heureusement, elle a trouvé une astuce qui leur permet de se voir tous les jours !
“J'ai l'impression d'être un peu coupée du monde.”
Nous avons joint par téléphone Donia, hébergée avec son petit garçon par l’association Sésame à Prades. Pour cette jeune maman, il est surtout difficile d’être coupée de sa famille et d’assurer seule l’école à la maison.
“Nous on a la chance d'avoir un confinement de luxe.”
Au téléphone avec Baptiste, dessinateur en bâtiment, confiné avec sa femme et sa fille à Vernet-les-Bains. En présence de Youna, 3 ans, il évoque une situation personnelle assez privilégiée, et l’occasion d’une expérience inédite.
“C'est difficile d'exercer normalement.”
Au téléphone avec Nadine, sage-femme à Prades, qui décrit les effets du confinement sur son activité et l’impact de cette situation pour ses patientes, notamment les femmes enceintes.
Depuis la Foire plantes et nature, organisée par l’association Herbes Folles, il a été question des plantes, de notre rapport à elles, à la nature et à la terre… dans un froid brutal et sévère !
Allô Louis et Céline, comment ça va avec le confinement ?
Pour Louis, 7 ans, il s’est passé quelque chose de particulièrement important pendant le confinement : sa petite sœur est née ! Il nous raconte son confinement à lui, et sa maman nous explique comment le confinement a rendu compliquée et absurde l’organisation de son accouchement.