“Nous nous sommes levé·es le matin et la tête avait été décapitée.”
C’est une ribambelle d’anecdotes que Raymonde livre à Gérard, dans ce 4ème épisode de la série « Raymonde et Vernet-les-Bains »… Après cet épisode, une longue pause s’annonce avec Raymonde, que nous retrouverons en octobre, pour remémorer l’aiguat de 1940. Dans ce laps de temps, on se penchera avec Gérard et Susy sur les relations du Conflent avec… les Anglais·es ; )
“J'ai beaucoup de personnes qui pleurent, qui en ont marre...”
Au téléphone avec Cathy, assistante de vie dans le Conflent. Cathy s’estime bien protégée et dans de bonnes conditions de travail, mais du côté des personnes qu’elle visite, le moral n’est pas au beau fixe.
“C'est angoissant quand même pour toute la population, pas uniquement pour les médecins.”
Baba Diagne est médecin généralise à Olette. Il reçoit non seulement à son cabinet, mais consacre l’après-midi aux visites à domicile dans tout le secteur : les Garrotxes, la vallée de la Rotja… il nous a accordé quelques minutes pour nous livrer son expérience du Conflent face au coronavirus.
“On disait que la piscine qui était à l'intérieur était une piscine romaine.”
Raymonde en parlait déjà dans l’épisode 1, comme d’un élément vernetois historique essentiel : les thermes, bien sûr.
Vous pensiez qu’ils avaient été détruits par l’aiguat de 1940… écoutez ce qu’il en est vraiment !
“Pour lutter contre les virus, c'est quand même mieux d'être au grand air que d'être confiné dans les supermarchés !”
Geneviève, agricultrice, est confinée dehors ! Comme tous les printemps, la période est pour elle à l’hyperactivité. Pourtant il a aussi fallu prendre du temps pour relancer les marchés de Prades, fortement limités par la crise du covid 19. À écouter : des détails sur ce point et maintes réflexions sur d’autres questions de « bon sens » que soulèvent le confinement. Et OYEZ OYEZ samedi et mardi, il y a marché !
“J'espère que les gens vont comprendre un petit peu ce que c'est que la solidarité.”
Valentine est infirmière à la retraite et habite Vinça. Pour cette bénévole hyper-active, la solidarité doit primer avant tout le reste. Au moment où nous l’appelons, elle s’apprête à une action surprise devant la maison de retraite !
“Je vis à des heures décalées. Je ne sais plus quel jour on est.”
Alexis, lycéen originaire de Prades, confie ses difficultés à s’organiser, à se concentrer et à trouver du sens à toutes ces journées qui se ressemblent.
“Ce soir, je suis invitée à voir maman de l'autre côté de la vitre.”
Cela fait un mois que Chantal n’est plus autorisée à rendre visite à sa mère à la maison de retraite. Heureusement, elle a trouvé une astuce qui leur permet de se voir tous les jours !
“Mais ho és pas, us comprenim ?! Mais comment, vous nous comprenez ?!”
Cet entretien de Gérard avec Raymonde s’écoute en catalan… et il est traduit en français, entrez, entrez ! Il raconte la rencontre de deux monde : le Conflent et la « Catalogne du Sud », reliés par la langue catalane.
“J'ai l'impression d'être un peu coupée du monde.”
Nous avons joint par téléphone Donia, hébergée avec son petit garçon par l’association Sésame à Prades. Pour cette jeune maman, il est surtout difficile d’être coupée de sa famille et d’assurer seule l’école à la maison.
“Nous on a la chance d'avoir un confinement de luxe.”
Au téléphone avec Baptiste, dessinateur en bâtiment, confiné avec sa femme et sa fille à Vernet-les-Bains. En présence de Youna, 3 ans, il évoque une situation personnelle assez privilégiée, et l’occasion d’une expérience inédite.
Allô Djilali, comment ça va avec le confinement ?
À bientôt 70 ans, Djilali a été relogé il y a plusieurs mois dans un immeuble insalubre de Prades. Au cours de la conversation, il nous parle du bouddhisme et comment cela l’aide un peu à supporter la situation aggravée par le confinement.