“J'espère que les gens vont comprendre un petit peu ce que c'est que la solidarité.”
Valentine est infirmière à la retraite et habite Vinça. Pour cette bénévole hyper-active, la solidarité doit primer avant tout le reste. Au moment où nous l’appelons, elle s’apprête à une action surprise devant la maison de retraite !
“Je vis à des heures décalées. Je ne sais plus quel jour on est.”
Alexis, lycéen originaire de Prades, confie ses difficultés à s’organiser, à se concentrer et à trouver du sens à toutes ces journées qui se ressemblent.
“Ce soir, je suis invitée à voir maman de l'autre côté de la vitre.”
Cela fait un mois que Chantal n’est plus autorisée à rendre visite à sa mère à la maison de retraite. Heureusement, elle a trouvé une astuce qui leur permet de se voir tous les jours !
“Mais ho és pas, us comprenim ?! Mais comment, vous nous comprenez ?!”
Cet entretien de Gérard avec Raymonde s’écoute en catalan… et il est traduit en français, entrez, entrez ! Il raconte la rencontre de deux monde : le Conflent et la « Catalogne du Sud », reliés par la langue catalane.
“J'ai l'impression d'être un peu coupée du monde.”
Nous avons joint par téléphone Donia, hébergée avec son petit garçon par l’association Sésame à Prades. Pour cette jeune maman, il est surtout difficile d’être coupée de sa famille et d’assurer seule l’école à la maison.
“Nous on a la chance d'avoir un confinement de luxe.”
Au téléphone avec Baptiste, dessinateur en bâtiment, confiné avec sa femme et sa fille à Vernet-les-Bains. En présence de Youna, 3 ans, il évoque une situation personnelle assez privilégiée, et l’occasion d’une expérience inédite.
“C'est difficile d'exercer normalement.”
Au téléphone avec Nadine, sage-femme à Prades, qui décrit les effets du confinement sur son activité et l’impact de cette situation pour ses patientes, notamment les femmes enceintes.
“Toute l'année, je ne vis que dans le cirque de Vernet-les-Bains. Même à Montpellier, le matin je me réveille et c'est Vernet-les Bains que je vois dans ma mémoire.”
Quand on est de quelque part, parfois ça compte fort. Raymonde s’entretient avec Gérard de son rapport à Vernet, le berceau de ses ancêtres, et le sien.
Entretien n°1 d’un long récit de vie découpé en épisodes, à suivre jusqu’en octobre 2020 sous l’étiquette « Raymonde et Vernet » !
“J'espère bien qu'il va revenir. Et j'espère qu'il restera à un euro, et même qu'il y a en aura d'autres à un euro.”
Le train, c’est pratique, rapide, écolo, juste ce qu’il faut à notre Conflent ! Mais depuis deux ans bientôt, nous voilà isolé·e·s, privé·e·s de train. Mobilisation au rond-point de Villefranche un matin froid de janvier.
“Et aussi, les garçons ça a des barbes.”
Et si on écoutait parler de nos différences, de nos questionnements, de nos rages et de nos espoirs sur le genre ? Tout de suite sur Résonances et tout le mois d’août à Mosset, autour de la Capelleta.
“brrrrmmmmm et flocflocflocfloc”
… et crevant la chaleur, tout en nuances de gris parfois flashé d’un éclair, youpi, c’est l’orage qui pleut.
à écouter bien au chaud, comme on plonge un glaçon dans l’eau tiède !
Allô Geneviève, comment ça va avec le confinement ?
Geneviève, agricultrice, est confinée dehors ! Comme tous les printemps, la période est pour elle à l’hyperactivité. Pourtant il a aussi fallu prendre du temps pour relancer les marchés de Prades, fortement limités par la crise du covid 19. À écouter : des détails sur ce point et maintes réflexions sur d’autres questions de « bon sens » que soulèvent le confinement. Et OYEZ OYEZ samedi et mardi, il y a marché !