“J'ai une photo avec tous les ouvriers de Chefdebien. Je la conserve dans mon bureau précieusement.”
Nous rencontrons M’hamed Bey Bachir, artisan menuisier à Gibraltar, dont le père lui-même a travaillé à l’ancienne usine de talc Chefdebien.
“Si je pouvais rendre l'eau gratuite pour les agriculteurs, je le ferais.”
Adama Sambou revient sur l’aventure pédagogique de l’Association de sauvegarde du Canal de Bohère, stoppée trop tôt car l’eau est de plus en plus une question politique très sensible.
“Le feu, c'est une chose vivante, un être autonome.”
Nouvel artisan installé dans le Conflent, Juan nous ouvre les portes de sa forge au pied des Tres Estelles.
“J'ai plus ou moins vécu ça tel un fantôme.”
C’est un « bout d’histoire » encore compliqué pour lui. Il a accepté de nous le raconter aujourd’hui, en témoignant pour les autres jeunes qui subissent un harcèlement.
“J'ai 41 ans et je porte en moi la responsabilité de troubles bipolaires.”
C’est au calme du hameau de Flassa que nous faisons connaissance avec Ismaël, sa bipolarité et son sens de l’humour.
“En ville, on n'a pas cette liberté.”
Rencontre avec un jeune habitant de Sournia, heureux de vivre et de travailler au village.
Petit retour sur le joli final de Mosset en Résonances à la Maison de Janie, avec écoute collective de reportages réalisés à Mosset durent l’année écoulée, présentation de livre et performance musicale.
“Ça a été comme un cataclysme. On ne vivait, après, que parmi les pierres, les cailloux, de tout ce qui a été détruit et qui n'a pas été relevé. Donc nous vivions au milieu d'un chaos.”
À 3 ans, perchée sur une chaise devant la fenêtre de la maison de sa grand-mère à Vernet-les-Bains, Raymonde regardait et écoutait l’aiguat.
Elle raconte la grande inondation d’octobre 1940 à Gérard, et les répercussions tenaces de ce cataclysme qui a été suivi de la Retirada et de la seconde guerre mondiale. Un drame qui s’est rejoué cet automne, dans les vallées du pièmont alpin, à la frontière avec l’Italie.
“On a besoin d'humanité.”
Durant le confinement, de nombreuses initiatives solidaires ont émergé. À Vinça, par exemple, un petit groupe d’habitant·es est allé chanter sous les fenêtres de la maison de retraite. Le récit de cette belle aventure, par les intéressé·es et en chansons !
“Tout le monde m'a dit si tu appartiens à une famille, c'est complètement différent que si tu arrives toute seule.”
4ème et dernier épisode de l’entretien de Gérard avec Susie ! De l’avis de Susie, la langue française, qu’elle ne parlait pas assez bien, aura été un manque, mais le fait d’arriver dans une famille « du coin » aura été sa plus grande aide. Un dernier épisode où elle redit son attachement à sa langue maternelle, et la barrière de la langue, pour elle comme pour tou·tes les émigré·es.
“Je trouve ça complètement normal, ici on voit souvent le drapeau catalan, ça me dérange pas du tout.”
Susie épisode 3 ! On l’a quittée racontant à Gérard l’importance de comprendre la langue locale pour s’intégrer… Susie revient ici plus en détail sur son intégration à Sahorre, ses trois métiers, et la catalanité.
“Pendant que j'étais en vacances ici, j'ai rencontré mon futur mari, à la fête de Fillols.”
Épisode 2, où vous apprendrez comment Susie a trouvé l’amour ici, avec un Sahorran… qui vivait à Londres : ) et comment ils se sont finalement installés ensemble dans le Conflent.