“Ça c'était la treille pour les raisins, les gens prenaient le frais, il y avait le petit casot, les tomates, les pommes de terre... Là vous n'en voyez que les restes.”
C’était il y a longtemps, Jeanne était petite mais elle se souvient bien des horts – jardins potagers -, des vaches dans les rues en terre, et surtout des fleurs et des fruits à glaner !
Autour du canal de Bohère, on rencontre des traces de sanglier, des araignées d’eau, des phasmes, des pousses d’asperge sauvage… mais, au fait, à quoi sert un canal ?
“Je travaille aussi le sol, bien sûr. Mais moi je travaille un peu à la néolithique ou la paléolithique d'ailleurs !”
Dans le Conflent, les jardins sont nombreux et on y consacre beaucoup de temps. Avec Jean, entrons dans celui de Caroline à Canaveilles, et écoutons !
“C'est vrai que c'est contradictoire : S'il était beau, il serait déjà parti à l'abattoir.”
Gaëlle est éleveuse et Nicole aussi. En suivant cette dernière dans sa bergerie, elles parlent de leur métier et des animaux dont elles prennent soin… pour mieux les vendre en boucherie.
“Tot m'agrada.”
Py, village de montagne dans la vallée de la Rotja, se raconte en catalan (avec quelques coups de pouce en français !).
“Et nous, la porte d'entrée était là, il y avait quatre familles. Il y avait deux familles à l'étage et là, il y avait deux familles aussi.”
En promenade dans Escaro et en passant par le Musée de la Mine, Hubert nous raconte la vie au village dans les années 50. Mais une partie du village, effondrée puis rasée, a aujourd’hui disparu.
“... Alors tu veux que je t'explique ce que c'est, les gourmands ?... Les gourmands de tomates ?”
C’était encore l’été, à Vernet-les-Bains, près de la rivière.
En regardant les tomates murir, on parlait des gourmands, ces petites pousses qu’il faut contrarier pour s’assurer une bonne récolte.
Ce samedi 6 août, Jhoanni Conesa et la municipalité de Codalet organisent un événement « Permaculture et solidarité ». On y sera, et pas tous seuls ! Demandez le programme…
“- Mais on est seuls, là ? - Non mais ils vont arriver !”
Les Incroyables Comestibles, c’est l’idée de cultiver spontanément et collectivement des coins de terre disponibles et qui appartiennent à tou-t-e-s, pour que tout le monde en profite. À Prades, le mouvement a doucement commencé.
C’est l’automne à Taurinya. Les brebis marchent en troupeau dans le sous-bois, et se régalent de glands.
Quand les vaches montent en estive, il faut suivre ! Les bergers se retrouvent d’une année à l’autre, au détour d’un col ou d’une cabane. D’estive en estive se fabriquent les souvenirs.