“L'Azerbaïdjan ? Ça fait un bon bout de chemin !...”
« Bouts de chemins », c’était deux jours d’expositions, d’ateliers de pratique artistique, des chantiers participatifs au jardin, en cuisine, et une soirée musicale, pour un public mélangé, parfois venant de très loin. Reportage le samedi 1er juin dans l’ambiance du prieuré de Marcevol.
“Pailler, pailler, pailler, planter des arbres, recréer des haies... : un retour à des bonnes pratiques.”
Paillage, goutte-à-goutte, voiles d’ombrage, plantation d’arbres et de haies… Charly et Tanguy, tous deux maraîchers dans la vallée du Cady, partagent leur expérience face au réchauffement climatique et à la faible ressource en eau.
“Ça a été comme un cataclysme. On ne vivait, après, que parmi les pierres, les cailloux, de tout ce qui a été détruit et qui n'a pas été relevé. Donc nous vivions au milieu d'un chaos.”
À 3 ans, perchée sur une chaise devant la fenêtre de la maison de sa grand-mère à Vernet-les-Bains, Raymonde regardait et écoutait l’aiguat.
Elle raconte la grande inondation d’octobre 1940 à Gérard, et les répercussions tenaces de ce cataclysme qui a été suivi de la Retirada et de la seconde guerre mondiale. Un drame qui s’est rejoué cet automne, dans les vallées du pièmont alpin, à la frontière avec l’Italie.
“Nous nous sommes levé·es le matin et la tête avait été décapitée.”
C’est une ribambelle d’anecdotes que Raymonde livre à Gérard, dans ce 4ème épisode de la série « Raymonde et Vernet-les-Bains »… Après cet épisode, une longue pause s’annonce avec Raymonde, que nous retrouverons en octobre, pour remémorer l’aiguat de 1940. Dans ce laps de temps, on se penchera avec Gérard et Susy sur les relations du Conflent avec… les Anglais·es ; )
“On disait que la piscine qui était à l'intérieur était une piscine romaine.”
Raymonde en parlait déjà dans l’épisode 1, comme d’un élément vernetois historique essentiel : les thermes, bien sûr.
Vous pensiez qu’ils avaient été détruits par l’aiguat de 1940… écoutez ce qu’il en est vraiment !
“Mais ho és pas, us comprenim ?! Mais comment, vous nous comprenez ?!”
Cet entretien de Gérard avec Raymonde s’écoute en catalan… et il est traduit en français, entrez, entrez ! Il raconte la rencontre de deux monde : le Conflent et la « Catalogne du Sud », reliés par la langue catalane.
“Nous on a la chance d'avoir un confinement de luxe.”
Au téléphone avec Baptiste, dessinateur en bâtiment, confiné avec sa femme et sa fille à Vernet-les-Bains. En présence de Youna, 3 ans, il évoque une situation personnelle assez privilégiée, et l’occasion d’une expérience inédite.
“Toute l'année, je ne vis que dans le cirque de Vernet-les-Bains. Même à Montpellier, le matin je me réveille et c'est Vernet-les Bains que je vois dans ma mémoire.”
Quand on est de quelque part, parfois ça compte fort. Raymonde s’entretient avec Gérard de son rapport à Vernet, le berceau de ses ancêtres, et le sien.
Entretien n°1 d’un long récit de vie découpé en épisodes, à suivre jusqu’en octobre 2020 sous l’étiquette « Raymonde et Vernet » !
Le grand je-u, une expérimentation culturelle menée de janvier à septembre 2019 dans tout le Conflent, auprès de 5 groupes très différents… aujourd’hui à écouter sur notre site internet !
“ Massoud, Bilal, Djellil... ”
Ils sont jeunes et pleins d’envie, mais en attente de droits au CAO de Vernet-les-Bains. On est allé les rencontrer.
“ En Libye, c'est là que j'ai eu de la chance. ”
D. a parcouru une partie de l’Afrique puis une partie de l’Europe. Maintenant il doit se construire une vie, ici, tout seul.
Allô Baba, comment ça va avec le confinement ?
Baba Diagne est médecin généralise à Olette. Il reçoit non seulement à son cabinet, mais consacre l’après-midi aux visites à domicile dans tout le secteur : les Garrotxes, la vallée de la Rotja… il nous a accordé quelques minutes pour nous livrer son expérience du Conflent face au coronavirus.