“ On habitait Lleida, Lérida en espagnol. J'aurais pu avoir le privilège de grandir là où j'étais né. Mais il y a eu les événements que l'on connait. ”
Gilbert Susagna était enfant lorsque son père a dû fuir l’Espagne de Franco et que sa mère, quelques mois plus tard, est partie rejoindre son mari.
“ Alors c'est pour ça que sur la place de la fontaine on a écrit 'font Mercé' ? ”
« Mercé », c’est un nom qu’on connait à Fillols. Mais voici un petit morceau de son histoire.
“Je travaille aussi le sol, bien sûr. Mais moi je travaille un peu à la néolithique ou la paléolithique d'ailleurs !”
Dans le Conflent, les jardins sont nombreux et on y consacre beaucoup de temps. Avec Jean, entrons dans celui de Caroline à Canaveilles, et écoutons !
“Tot m'agrada.”
Py, village de montagne dans la vallée de la Rotja, se raconte en catalan (avec quelques coups de pouce en français !).
“ Dossier rédigé en 156 étapes et des poussières. ”
C’est une première ! Nous commençons une série drôle et profonde à la fois, locale et universelle car fémini-ne ou fémini-ste ?… à suivre !
“Et nous, la porte d'entrée était là, il y avait quatre familles. Il y avait deux familles à l'étage et là, il y avait deux familles aussi.”
En promenade dans Escaro et en passant par le Musée de la Mine, Hubert nous raconte la vie au village dans les années 50. Mais une partie du village, effondrée puis rasée, a aujourd’hui disparu.
“On a cherché longtemps où on pouvait s'installer de façon définitive.”
De Banyuls à Prades il y a quelques kilomètres et une voie de chemin de fer. Une famille raconte le choix de s’installer à Prades et d’y construire soi-même une maison de bois.
“ Pin pin pin pin pinlinlinpin, pin pin lin pin lin lin pin pin pinlinpinpin. ”
Il y a des ami-e-s qui racontent, et des ami-e-s qui chantent aussi.
“ C'est pas la ville ici, mais c'est pas trop paumé non plus.”
Sur le point de déménager, une pradéenne de dix ans parle d’ici et de là-bas, de ses doutes et de ses envies.
“ J'avais douze ans et j'étais dans les bras de ma mère. Des gens de Mosset s'étaient dévoués pour prendre des gens de Perpignan qui étaient en difficulté. ”
Durant la dernière guerre, les Mossétans ont accueilli des enfants de Perpignan. Michel Perpinyà raconte, et Jean Not se souvient avec lui.
“ Ils habitaient chacun d'un côté de la vallée, et toutes les nuits, le curé... ”
Au Village des possibles, on nous a raconté une petite histoire un peu salée…
“Quand ils vidangeaient les bacs, l'eau de la ville était noire pendant une semaine.”
À Escaro, quand les mines ont fermé, la carrière de spath fluor a pris le relais. Cela a eu, certainement, un impact écologique.